Un premier mai de clarté
L’UNSA, la CFDT, la CFTC avaient décidé d’agir ensemble, dans un cadre clair, le 1er mai, fête internationale des travailleurs.
C’est à Paris, au cours d’un rassemblement revendicatif et culturel, que Luc Bérille pour l’UNSA, Laurent Berger pour la CFDT, Philippe Louis pour la CFTC, ont affirmé leurs convergences de réformistes.
Face aux inégalités qui se creusent et au sentiment d’injustice qui grandit chez les travailleurs, ces trois organisations réaffirment que la question du dialogue social est fondamentale, qu’elles sont de vraies forces de propositions et de progrès et que rien de solide ne peut être construit sans acceptation sociale.
Dans la droite ligne de leur tribune publiée dans Libération le 13 avril dernier, les trois syndicalistes ont renouvelé avec force leur demande auprès des pouvoirs publics de revoir la méthode de mise en œuvre des réformes.
Luc Bérille a aussi rappelé que c’est en 1968, il y a cinquante ans, que le syndicalisme s’est enfin ancré au plus près des travailleurs qu’il représente avec la création de la section d’entreprise.
Enfin, il a également souligné l’inquiétude de l’UNSA face au changement de législation en cours concernant l’accueil en France des travailleurs migrants, réfugiés, parfois syndicalistes, pourchassés dans leurs pays.
Il faut conserver ce principe fondamental du droit d’asile en France.