Dominique Corona, Secrétaire national en charge de la protection sociale, est intervenu lors d’une table ronde sur les enjeux de la réforme.

Il a rappelé que l’UNSA n’avait jamais revendiqué la mise en place d’une réforme systémique de notre système de retraite.

Il a ensuite indiqué que malgré des règles différentes, le système de retraite permet de servir des pensions avec un taux de remplacement moyen identique entre les salariés du secteur privé et du secteur public, à carrière égale.

C’est dans ce cadre que l’UNSA réaffirme son attachement à un système par réparation et solidaire qui permet notamment de prendre en compte des droits familiaux et conjugaux.

Il a rappelé que la pension n’était que le reflet d’une carrière et qu’à ce titre, il était primordial, de réduire les inégalités professionnelles en amont durant la carrière.

Pour conclure, il a réaffirmé que pour l’UNSA revisiter les droits familiaux de retraite pour les rendre plus équitables, plus solidaires et qu’ils répondent mieux aux évolutions des familles ainsi qu’aux évolutions sociétales, n’était pas un tabou.

Pour l’UNSA, la prise en compte des enfants dans le calcul de la pension est justifiée par la nécessité de compenser leurs effets sur la carrière à ce titre, elle revendique l’attribution d’un forfait dès le premier enfant.